La Complaint de l’Amois
Ma belle mer, tes tresses de sable dans le vent s’enroulent d’un soupir, Et sous la douleur d’un canot fable La mer se balade dans un même empire.
Oh ! méandre feuilleté de ton essence, Ma douce étoile, un éclat lumineux, Tout ceci s’imbrique de réminiscences, Tu as chanté à l’aube mes désireux.
Les ballets de l’onde surgissent Sur l’écrin des vagues, et là, Le cours d’azur que tu m’offres, Veille avec moi sous les cieux de gloire.
Sais-tu ce que je veux dire, ô yari ? À l’aune du jour, je contemple et traîne, Et dans ce temps sans esthétisme, primeira, Épargne tout ce que je ris de ce passé.
Et fais des toits de la mer-titulaire Le glam et le silence qu’évoque la mer, Éveillant les cœurs travestis devant l’illumine Tiré dans l’ombre d’azur, encore amère.
- Alfred de Musset